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Filtering by Category: Art

Pierre-Elie de PIBRAC au musée Guimet: HAKANAI SONZAI Portrait éphémère du Japon

Olivier Ponsoye

En 2016, Pierre-Elie de PIBRAC a entamé un projet au long court, un travail photographique anthropologique et social qui cherche à étudier les doutes et les questionnements de certains individus à l’encontre de la société dans laquelle ils évoluent. Pour appréhender le projet sous divers angles complémentaires, il a décidé d’aller dans trois pays, Cuba, le Japon et Israël. Le projet cubain s’est réalisé à travers le prisme du sucre, le japonais à travers le prisme de la culture et prochainement il réalisera le projet israélien à travers le prisme de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies et leur impact sur l’évolution de ses frontières qui, à certains endroits, ne sont pas reconnues par l’ONU.

D’octobre 2023 à janvier 2024, le musée Guimet accueille une exposition baptisée Hakanai Sonzai qui retrace le séjour au Japon que l’artiste a effectué en résidence au cours de l’année 2020. Ce projet raconte l’histoire d’individus qui cherchent à comprendre leur identité face au poids des règles de la société dans laquelle ils évoluent. La trilogie se poursuivra ensuite donc par une résidence en Israel. Saisi par la pertinence du mythe hébraïque du Golem en regard du développement intensif des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle en Israël, Pierre-Elie de Pibrac souhaite y réaliser un projet photographique en immersion pendant 9 mois. Il s’agira du troisième volet d’un travail anthropologique et social au long court ouvrant une réflexion sur des sociétés marquées par des histoires singulières fortes. Ce projet mené́ à Cuba en 2017 et au Japon en 2020. Ces trois pays ont pour point commun de mettre en tension la place de l’individu au sein du corps social.

JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 2023. Miguel MACHADO SUAREZ en résidence

Olivier Ponsoye

Dans le cadre d’une action de résidence artistique dans le parc de la Barbeyère à Crest, le fonds de dotation et l’association Terro’Arts sont heureuses de présenter le travail de l’artiste cubain Miguel MACHADO SUAREZ, en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts-Institut de France et de la fondation Bernard GRAU. L’ouverture du parc de la Barbeyère est l’occasion de faire découvrir aux visiteurs son travail.

Parcours artistique SENTIER 30 septembre 1 & 2 octobre 2022 à Crest (26)

Olivier Ponsoye

Dans un sentier qui relie 11 lieux de création, nous avons le plaisir d’allier nos différences pour rendre visible la diversité de nos mondes et de nos recherches créatives bien vivantes. Vous pourrez rencontrer des artistes-artisans, dans leurs ateliers, des galeries, une ancienne usine et un parc. Nous avons choisi une échelle locale, pour pouvoir prendre le temps de venir à pied, arpenter, explorer, sentir, toucher,se laisser toucher et écouter résonner en soi des échos inattendus. Le fonds de dotation Buchet-Ponsoye et l’association Terroarts sont heureux de s’associer et d’accueillir à la Barbeyère à Crest quatre artistes : JF Fulachier, Michel Pavin, Piereq et Alejandro Señero, pour un parcours dans le parc et le jardin d’hiver.

Projets Artistiques de Baptist COELHO dont la résidence de la fondation Fiminco

Olivier Ponsoye

Avec le support du fonds de dotation Buchet-Ponsoye, l’artiste Baptist Coelho a été en 2021- 2022 en résidence auprès de la fondation Fiminco. Baptist Coelho est un artiste indien né en 1977. Son travail s’articule autour de différentes histoires passées sous silence et fait ainsi apparaître les répercussions à la fois physiques et psychologiques causées par la guerre. Le fonds de dotation Buchet-Ponsoye a soutenu Baptist pour sa résidence d'artiste de 11 mois (septembre 2021-juillet 2022) à la Fondation Fiminco à Romainville. La fondation le soutient également dans un projet de deux ans (août 2023-juillet 2024) pour développer des recherches et des œuvres qui retracent l'histoire et le vécu des soldats indiens pendant la Première Guerre mondiale en France et en Europe. Son processus de recherche se base sur l’étude d’archives, de l’ethnographie, et par le biais d’un engagement auprès de militaires et de civils, il enquête sur les questions liées aux conflits, à la guerre (et aux musées de la guerre), à la conscription, la commémoration, l’héroïsme, l’émotion, la peur, la guérison, le corps et le genre. En 2006, Baptist Coelho a obtenu son Master au Birmingham Institute of Art & Design, au Royaume-Uni. Il a, entre autres, reçu le prix 'Sovereign Asian Art', Hong Kong ou encore le Prix indien 'Promising Artist Award'. Parmi ses expositions individuelles: Galerie Saint-Séverin, Paris; Somerset House, Londres; Projet 88, Mumbai; LAMO, Leh; Pump House Gallery, Londres; Grand Palais, Berne. Baptist Coelho a exposé, réalisé des performances et montré ses films au sein de diverses institutions, dont le Stamford Arts Centre, à Singapour; Galerie SH Ervin, Sydney; le Centre Pompidou, Paris; New Art Exchange, Nottingham; Cité Internationale des Arts, Paris; Fondation de sculpture CASS, Goodwood; Galerie nationale d’art Zacheta, Varsovie; Musée d’art de Gwangju, Corée du Sud. Baptist Coelho a été artiste en résidence à In Flanders Fields Museum, Ypres; NTU CCA, Singapour; Cité Internationale des Arts, Paris; Artspace, Sydney; Leverhulme Department of War Studies, King’s College de Londres, Royaume-Uni; Récollets, Paris; Delfina Foundation, Londres; entre autres. L’artiste vit et travaille à Mumbai, en Inde.

Le destin du Minautore: Georges Tony Stoll à la collection Lambert (Avignon)

Olivier Ponsoye

Le fonds de dotation Buchet Ponsoye est partenaire de l'exposition "Le Destin du Minotaure" curatée par Stéphane Ibars puise de manière sensible et non chronologique dans les trente dernières années de création de Georges Tony Stoll pour construire une situation inédite où se déploient les multitudes d’images et de récits qu'il imagine et dont les visiteurs deviennent les nouveaux dépositaires. Invité à occuper l’ensemble des salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Montfaucon, Georges Tony Stoll invente un monde hybride où photographies, dessins, sculptures, peintures sur toile ou sur laine, œuvres sonores et vidéos, constituent autant d’éléments sensibles nécessaires au déploiement de ce « territoire de l’abstraction » que Stoll affectionne et dans lequel nous nous trouvons embarqués à ses côtés, libres aventuriers d’une expérience partagée en commun, indubitablement.

À l’occasion de l’exposition que consacre la Collection Lambert à Georges Tony Stoll, la Galerie Poggi publie avec le soutien du fonds de dotation Buchet Ponsoye dans sa collection « Commerce » le deuxième volume des peintures de la série "Paris Abysse". À côté d’un texte de Catherine Grenier et d’un essai de Philippe Joanny, ce catalogue de 300 pages poursuit également l’édition des écrits de Georges Tony Stoll, en publiant dans ce volume les 28 textes intitulés également « Paris Abysse » qu’il a écrits sur cette série de tableaux.

La Lune Noire: Alexandre ARMINJON

Olivier Ponsoye

Le fonds de dotation Buchet Ponsoye a été heureux de soutenir la production d’oeuvres et la chambre noire du jeune photographe Alexandre ARMINJON, plus jeune nominé en 218 au prix Niepce et finaliste en 2021 du prix du tirage. Roger Herrera Guttierez, administrateur du fonds de dotation a été producteur culturel du projet.

REGLA - Nicola Lo Calzo

Olivier Ponsoye

Le Fonds Buchet Ponsoye a contribué à l’édition du livre Regla, recueillant le résultat du travail photographique de Nicola Lo Calzo sur les espaces de résistance et l’afrohéritage à Cuba.

A Cuba, le mot regla est polysémique. C’est le nom de la ville portuaire de Regla, située à la périphérie de la Havane, considérée comme l’un des centres religieux les plus importants. Regla fait également référence aux trois religions afro-cubaines majeures que sont la Regla de Ocha ou Regla de Ifá, plus connue sous le nom de Santería, la Regla de Palo, et la Regla Abakuá. En espagnol commun, regla signifie la règle, le principe, le précepte ou la loi, et par métonymie, à Cuba le vocable désigne le régime cubain. Cuba a deux visages. Le premier est connu du grand public, c’est le visage de la Révolution cubaine, le visage du mythe, de la Patrie… Le second visage de Cuba est souterrain, silencieux, secret, invisible à la plupart ; il prend la figure de sujets singuliers, de Cubains ordinaires, de la masse de travailleurs qui, une fois rentrés chez eux après une journée de devoir patriotique, quittent le « Nous » de la nation pour retrouver le « Je » de leurs différences, de leurs particularismes, de leurs imaginaires multiples et contradictoires.   

Cette expression du « Je » doit beaucoup à la culture afro-cubaine, née au cœur de la plantation esclavagiste, comme réponse de survie et de résistance à la barbarie. Au cours de son histoire, le legs africain, en dépit de la violence du régime colonial, a été transmis de génération en  génération au sein d’espaces confinés, autorisés ou non : le barracon (le quartier des esclaves à l’intérieur d’une exploitation agricole), le palenque (une communauté d’esclaves marrons réfugiés dans les forêts) et lecabildo, (une confrérie autorisée de Noirs aux marges des centres villes). Avec le démantèlement du système colonial, les barracones et les palenques perdirent progressivement de l’importance, en faveur de la tradition urbaine des cabildos, dont est issue la plupart du patrimoine afro-cubain contemporain.  

C’est ainsi que, cent trente ans après l’abolition de l’esclavage, les comparsas du Carnaval, la Regla de Ocha, la Regla de Palo Monte, la société secrète Abakuá, sont restées des pratiques religieuses et séculières toujours très vivantes à Cuba. Ils sont des espaces sociaux de résistance et de contre-pouvoir qui puisent leurs origines dans les luttes d’émancipation des esclaves et pour l’abolition de l’esclavage au XIXème siècle.   Parallèlement aux mystiques afro-cubaines et maçonniques qui, à ce jour, ne portent pas ouvertement de discours identitaire ou politique, le mouvement hip-hop, importé des États-Unis à Cuba au début des années 90, participe aussi de façon inédite à la création d’un espace de liberté pour les nouvelles générations.   

A travers quatres voayges entre 2015 et 2016, le projet REGLA interroge, par-delà les contradictions et les discontinuités propres à chacun de ces acteurs sociaux, les connexions existantes entre l’exercice de la liberté dans la Cuba contemporaine et les stratégies de résistance et de survie des africains esclaves ou libres au temps de la colonisation. Il inscrit également, dans une perspective historique, le rôle fondamental joué par les afro-descendants dans l’élaboration de ces espaces marginaux de liberté qui contribuent sensiblement à la définition de la société cubaine contemporaine.

Nicola Lo Calzo

In Situ à la Havane: Exposition et résidence du photographe Pierre-Elie de Pibrac

Olivier Ponsoye


En 2007 Pierre-Elie de Pibrac réalise un voyage à Cuba qui s’avérera être une révélation. Sous le charme de ce pays antinomique, ce jeune étudiant de 24 ans fera de l’appareil photographique son outil d’expression par excellence et décidera ainsi de consacrer sa vie à la photographie.

Dix ans après, Cuba est un pays en pleine ébullition. L’engouement que cette île provoque dépasse même celui des années 1950 lorsque La Havane était le centre de gravitation de la Caraïbe. De nombreuses personnalités de la planète se ruent sur l’îIe : de Obama au Pape François, en passant par le patriarche Cyrille, François Hollande ou Matteo Renzi ; de Karl Lagerrfeld à Tilda Swinton, Rihana, Beyonce, Katy Perry, ou Mick Jagger – qui donnât un concert historique dans un pays où longtemps sa musique fut interdite. La liste des voyageurs – célèbres ou anonymes – qui désirent découvrir ou revoir Cuba « avant que ça ne change » est aujourd'hui interminable.

C’est précisément sous ces vents de changements, ou plutôt dans cet ouragan de renaissance, que naît ce projet d’exposition. Après avoir passé deux ans à vivre jour après jour au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris, Pierre-Elie de Pibrac propose au public cubain de découvrir son projet In Situ - Dans les coulisses de l’Opéra de Paris. Ce projet a donné lieu à l’édition d’un Beau Livre publié aux éditions Clémentine de la Féronnière et à plus d’une dizaine d’expositions en France et à l’étranger (USA, Mexique, Italie, etc.). Cette fois-ci, le photographe choisit le pays qui lui a révélé sa passion, et souhaite partager avec ses habitants le résultat de sa rencontre extraordinaire avec l’Opéra de Paris. De plus, Cuba est une terre très marquée par la danse. La Havane possède une compagnie de renommée internationale, encore aujourd’hui dirigée, du haut de ses 92 ans, par l’une des figures majeures de la danse classique, Alicia Alonso.

Conçue avec le soutien du Fonds de Dotation Buchet Ponsoye et d’autres partenaires franco-cubains, l’exposition a été présentée dans le cadre du Mois de la Photo de La Havane et du Festival International de Ballet de cette ville. Inaugurée le 2 novembre 2016, pour une durée de 3 mois, l’exposition a été accompagné d’une série d’activités collatérales mêlant danse et photographie.

RESIDENCE ARTISTIQUE

 Depuis près d’un siècle, l’histoire de Cuba fascine, intrigue et révolte. Avec le Fonds de dotation Buchet Ponsoye, Pierre-Elie de Pibrac a conçu une résidence de création de 8 mois de durée pour retracer le passé cubain, témoigner du présent et se questionner sur l'avenir à travers un reportage sur la production sucrière cubaine.

Le sucre constitue un atout majeur de cette île et est à l’origine de la mixité culturelle et identitaire du pays, il en a dicté la politique d’immigration. Aujourd’hui, 70% des usines sont fermées, les ouvriers et villageois qui dépendaient des raffineries font partis des oubliés du régime. Il ne leur reste plus beaucoup d’options. Durant ce séjour, le photographe a pu plonger dans la vie des familles paysannes cubaines et découvrir la diversité identitaire du pays à travers le métissage du sucre et les slogans révolutionnaires.

Comme résultat de cette résidence, trois séries ont vu le jour (Desmemoria, Guajiros, Silenciar). Cette production a été récompensée avec le Prix Levallois de 2018. 

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