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136 Rue Saint-Honoré
Paris, IDF, 75001
France

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Articles

Filtering by Category: Expositions et Galeries

JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 2023. Miguel MACHADO SUAREZ en résidence

Olivier Ponsoye

Dans le cadre d’une action de résidence artistique dans le parc de la Barbeyère à Crest, le fonds de dotation et l’association Terro’Arts sont heureuses de présenter le travail de l’artiste cubain Miguel MACHADO SUAREZ, en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts-Institut de France et de la fondation Bernard GRAU. L’ouverture du parc de la Barbeyère est l’occasion de faire découvrir aux visiteurs son travail.

Parcours artistique SENTIER 30 septembre 1 & 2 octobre 2022 à Crest (26)

Olivier Ponsoye

Dans un sentier qui relie 11 lieux de création, nous avons le plaisir d’allier nos différences pour rendre visible la diversité de nos mondes et de nos recherches créatives bien vivantes. Vous pourrez rencontrer des artistes-artisans, dans leurs ateliers, des galeries, une ancienne usine et un parc. Nous avons choisi une échelle locale, pour pouvoir prendre le temps de venir à pied, arpenter, explorer, sentir, toucher,se laisser toucher et écouter résonner en soi des échos inattendus. Le fonds de dotation Buchet-Ponsoye et l’association Terroarts sont heureux de s’associer et d’accueillir à la Barbeyère à Crest quatre artistes : JF Fulachier, Michel Pavin, Piereq et Alejandro Señero, pour un parcours dans le parc et le jardin d’hiver.

Le destin du Minautore: Georges Tony Stoll à la collection Lambert (Avignon)

Olivier Ponsoye

Le fonds de dotation Buchet Ponsoye est partenaire de l'exposition "Le Destin du Minotaure" curatée par Stéphane Ibars puise de manière sensible et non chronologique dans les trente dernières années de création de Georges Tony Stoll pour construire une situation inédite où se déploient les multitudes d’images et de récits qu'il imagine et dont les visiteurs deviennent les nouveaux dépositaires. Invité à occuper l’ensemble des salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Montfaucon, Georges Tony Stoll invente un monde hybride où photographies, dessins, sculptures, peintures sur toile ou sur laine, œuvres sonores et vidéos, constituent autant d’éléments sensibles nécessaires au déploiement de ce « territoire de l’abstraction » que Stoll affectionne et dans lequel nous nous trouvons embarqués à ses côtés, libres aventuriers d’une expérience partagée en commun, indubitablement.

À l’occasion de l’exposition que consacre la Collection Lambert à Georges Tony Stoll, la Galerie Poggi publie avec le soutien du fonds de dotation Buchet Ponsoye dans sa collection « Commerce » le deuxième volume des peintures de la série "Paris Abysse". À côté d’un texte de Catherine Grenier et d’un essai de Philippe Joanny, ce catalogue de 300 pages poursuit également l’édition des écrits de Georges Tony Stoll, en publiant dans ce volume les 28 textes intitulés également « Paris Abysse » qu’il a écrits sur cette série de tableaux.

La Lune Noire: Alexandre ARMINJON

Olivier Ponsoye

Le fonds de dotation Buchet Ponsoye a été heureux de soutenir la production d’oeuvres et la chambre noire du jeune photographe Alexandre ARMINJON, plus jeune nominé en 218 au prix Niepce et finaliste en 2021 du prix du tirage. Roger Herrera Guttierez, administrateur du fonds de dotation a été producteur culturel du projet.

REGLA - Nicola Lo Calzo

Olivier Ponsoye

Le Fonds Buchet Ponsoye a contribué à l’édition du livre Regla, recueillant le résultat du travail photographique de Nicola Lo Calzo sur les espaces de résistance et l’afrohéritage à Cuba.

A Cuba, le mot regla est polysémique. C’est le nom de la ville portuaire de Regla, située à la périphérie de la Havane, considérée comme l’un des centres religieux les plus importants. Regla fait également référence aux trois religions afro-cubaines majeures que sont la Regla de Ocha ou Regla de Ifá, plus connue sous le nom de Santería, la Regla de Palo, et la Regla Abakuá. En espagnol commun, regla signifie la règle, le principe, le précepte ou la loi, et par métonymie, à Cuba le vocable désigne le régime cubain. Cuba a deux visages. Le premier est connu du grand public, c’est le visage de la Révolution cubaine, le visage du mythe, de la Patrie… Le second visage de Cuba est souterrain, silencieux, secret, invisible à la plupart ; il prend la figure de sujets singuliers, de Cubains ordinaires, de la masse de travailleurs qui, une fois rentrés chez eux après une journée de devoir patriotique, quittent le « Nous » de la nation pour retrouver le « Je » de leurs différences, de leurs particularismes, de leurs imaginaires multiples et contradictoires.   

Cette expression du « Je » doit beaucoup à la culture afro-cubaine, née au cœur de la plantation esclavagiste, comme réponse de survie et de résistance à la barbarie. Au cours de son histoire, le legs africain, en dépit de la violence du régime colonial, a été transmis de génération en  génération au sein d’espaces confinés, autorisés ou non : le barracon (le quartier des esclaves à l’intérieur d’une exploitation agricole), le palenque (une communauté d’esclaves marrons réfugiés dans les forêts) et lecabildo, (une confrérie autorisée de Noirs aux marges des centres villes). Avec le démantèlement du système colonial, les barracones et les palenques perdirent progressivement de l’importance, en faveur de la tradition urbaine des cabildos, dont est issue la plupart du patrimoine afro-cubain contemporain.  

C’est ainsi que, cent trente ans après l’abolition de l’esclavage, les comparsas du Carnaval, la Regla de Ocha, la Regla de Palo Monte, la société secrète Abakuá, sont restées des pratiques religieuses et séculières toujours très vivantes à Cuba. Ils sont des espaces sociaux de résistance et de contre-pouvoir qui puisent leurs origines dans les luttes d’émancipation des esclaves et pour l’abolition de l’esclavage au XIXème siècle.   Parallèlement aux mystiques afro-cubaines et maçonniques qui, à ce jour, ne portent pas ouvertement de discours identitaire ou politique, le mouvement hip-hop, importé des États-Unis à Cuba au début des années 90, participe aussi de façon inédite à la création d’un espace de liberté pour les nouvelles générations.   

A travers quatres voayges entre 2015 et 2016, le projet REGLA interroge, par-delà les contradictions et les discontinuités propres à chacun de ces acteurs sociaux, les connexions existantes entre l’exercice de la liberté dans la Cuba contemporaine et les stratégies de résistance et de survie des africains esclaves ou libres au temps de la colonisation. Il inscrit également, dans une perspective historique, le rôle fondamental joué par les afro-descendants dans l’élaboration de ces espaces marginaux de liberté qui contribuent sensiblement à la définition de la société cubaine contemporaine.

Nicola Lo Calzo

In Situ à la Havane: Exposition et résidence du photographe Pierre-Elie de Pibrac

Olivier Ponsoye


En 2007 Pierre-Elie de Pibrac réalise un voyage à Cuba qui s’avérera être une révélation. Sous le charme de ce pays antinomique, ce jeune étudiant de 24 ans fera de l’appareil photographique son outil d’expression par excellence et décidera ainsi de consacrer sa vie à la photographie.

Dix ans après, Cuba est un pays en pleine ébullition. L’engouement que cette île provoque dépasse même celui des années 1950 lorsque La Havane était le centre de gravitation de la Caraïbe. De nombreuses personnalités de la planète se ruent sur l’îIe : de Obama au Pape François, en passant par le patriarche Cyrille, François Hollande ou Matteo Renzi ; de Karl Lagerrfeld à Tilda Swinton, Rihana, Beyonce, Katy Perry, ou Mick Jagger – qui donnât un concert historique dans un pays où longtemps sa musique fut interdite. La liste des voyageurs – célèbres ou anonymes – qui désirent découvrir ou revoir Cuba « avant que ça ne change » est aujourd'hui interminable.

C’est précisément sous ces vents de changements, ou plutôt dans cet ouragan de renaissance, que naît ce projet d’exposition. Après avoir passé deux ans à vivre jour après jour au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris, Pierre-Elie de Pibrac propose au public cubain de découvrir son projet In Situ - Dans les coulisses de l’Opéra de Paris. Ce projet a donné lieu à l’édition d’un Beau Livre publié aux éditions Clémentine de la Féronnière et à plus d’une dizaine d’expositions en France et à l’étranger (USA, Mexique, Italie, etc.). Cette fois-ci, le photographe choisit le pays qui lui a révélé sa passion, et souhaite partager avec ses habitants le résultat de sa rencontre extraordinaire avec l’Opéra de Paris. De plus, Cuba est une terre très marquée par la danse. La Havane possède une compagnie de renommée internationale, encore aujourd’hui dirigée, du haut de ses 92 ans, par l’une des figures majeures de la danse classique, Alicia Alonso.

Conçue avec le soutien du Fonds de Dotation Buchet Ponsoye et d’autres partenaires franco-cubains, l’exposition a été présentée dans le cadre du Mois de la Photo de La Havane et du Festival International de Ballet de cette ville. Inaugurée le 2 novembre 2016, pour une durée de 3 mois, l’exposition a été accompagné d’une série d’activités collatérales mêlant danse et photographie.

RESIDENCE ARTISTIQUE

 Depuis près d’un siècle, l’histoire de Cuba fascine, intrigue et révolte. Avec le Fonds de dotation Buchet Ponsoye, Pierre-Elie de Pibrac a conçu une résidence de création de 8 mois de durée pour retracer le passé cubain, témoigner du présent et se questionner sur l'avenir à travers un reportage sur la production sucrière cubaine.

Le sucre constitue un atout majeur de cette île et est à l’origine de la mixité culturelle et identitaire du pays, il en a dicté la politique d’immigration. Aujourd’hui, 70% des usines sont fermées, les ouvriers et villageois qui dépendaient des raffineries font partis des oubliés du régime. Il ne leur reste plus beaucoup d’options. Durant ce séjour, le photographe a pu plonger dans la vie des familles paysannes cubaines et découvrir la diversité identitaire du pays à travers le métissage du sucre et les slogans révolutionnaires.

Comme résultat de cette résidence, trois séries ont vu le jour (Desmemoria, Guajiros, Silenciar). Cette production a été récompensée avec le Prix Levallois de 2018. 

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SOCIETE REALISTE: Fiac hors les murs 2013

Olivier Ponsoye

SOCIÉTÉ RÉALISTE

 

U.N Camouflage, 2013

Impression sur textile

193 drapeaux (150 x 100 cm)

 

Présentée par la Galerie Jérôme Poggi, Paris Avec le soutien de Carolus Advisors, du fonds de dotation Buchet-Ponsoye et Doublet. Fondée en 2004 par Ferenc Gróf (né en 1972) et Jean-Baptiste Naudy (né en 1982), Société Réaliste est une coopérative d’artistes. Pour le quarantième anniversaire de la FIAC, la passerelle Léopold Sédar - Senghor est pavoisée passerelle Léopold Sédar - Senghor est pavoisée de l’oeuvre monumentale de Société Réaliste, U.N. Camouflage. 193 drapeaux, reprenant les couleurs de chacun des Etats membres de l’ONU selon un motif de camouflage, sont hissés à six mètres de haut de chaque côté de la passerelle reliant le Louvre aux Berges de la Seine rive gauche. De l’Afghanistan au Zimbabwe, les 193 drapeaux perdent leur caractère identitaire, tout en restant étrangement familier. Leurs particularismes idéologiques, politiques ou culturels se fondent dans une multitude de formes et de couleurs communes à toutes les nations. La perception de ces emblèmes nationaux se trouble aussi bien visuellement que conceptuellement.

 

 

Société RéalisteU.N. Camouflage (LGBT), 2013Tirage numérique sur tissu opaque prestige 220g, élastique, cordon d'attache, galon or100 x 150 cmEdition de 5 + 2 EA   Ex 1 Collection Olivier PONSOYE

Société Réaliste
U.N. Camouflage (LGBT), 2013
Tirage numérique sur tissu opaque prestige 220g, élastique, cordon d'attache, galon or
100 x 150 cm
Edition de 5 + 2 EA 
  Ex 1 Collection Olivier PONSOYE

Située sur la passerelle Solférino, l’installation U.N. Camouflage de la coopérative d’artistes Société Réaliste regroupe 193 drapeaux, évoquant de manière frappante le parvis d’un bâtiment des Nations Unies. Ferenc Grof et Jean-Baptiste Naudy ont brouillé les emblèmes nationaux en traduisant les symboles et formes des compositions initiales en un motif de camouflage militaire. Seules les proportions de couleurs de chaque drapeau restent inchangées.Dans la continuité de leur travail de détournement des symboles, Société Réaliste remet en question la volonté pacificatrice de la mission des Nations Unies en convoquant un motif propre aux forces armées. Le caractère dissimulateur du camouflage s’oppose à l’idéal de transparence des Nations Unies, introduisant un autre paradoxe. Cette organisation prône une égalité universelle qui se révèle utopique en considérant que tous les pays membres n’y sont pas équitablement représentés. U.N. Camouflage dénonce un état de glaciation géopolitique entretenu par les membres permanents du Conseil de Sécurité. Alors que les enjeux politiques généraux de l’œuvre apparaissent assez rapidement, chaque drapeau à lui seul invite à une réflexion. En respectant l’ordre alphabétique du pavoisement, comme le fait l’ONU, U.N Camouflage permet également au spectateur de reconnaître certains emblèmes qui lui sont familiers. Les couleurs ne résultent pas seulement d’un parti pris artistique : elles sont placées au rang de symbole identitaire d’un peuple. En retraçant l’histoire des pays et les liens étroits qui peuvent les rapprocher, les couleurs renvoient au mythe de la construction nationale.

Dans l’installation, le spectateur peut reconnaître le drapeau chinois par l’éclatement du motif jaune sur
le fond rouge, référence au communisme. Les pays d’Afrique subsaharienne, quant à eux, emploient majoritairement le jaune, le vert et le rouge du drapeau éthiopien, seul pays du continent à n’avoir jamais été colonisé.

Mais si Société Réaliste peut notamment faire écho aux effets plastiques du dripping de Jackson Pollock ou à la réflexion de Jasper Johns sur le drapeau américain en tant qu’icône, U.N. Camouflage se met avant tout au service d’une pensée ironique sur le renversement symbolique des valeurs nationales et onusiennes, proposant au spectateur une lecture critique symbolique, historique et esthétique.

Lola Carrel, Margot Delvert, Laura Izard et Marie Masson
Elèves de l’Ecole du Louvre