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136 Rue Saint-Honoré
Paris, IDF, 75001
France

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Articles

In Situ à la Havane: Exposition et résidence du photographe Pierre-Elie de Pibrac

Olivier Ponsoye


En 2007 Pierre-Elie de Pibrac réalise un voyage à Cuba qui s’avérera être une révélation. Sous le charme de ce pays antinomique, ce jeune étudiant de 24 ans fera de l’appareil photographique son outil d’expression par excellence et décidera ainsi de consacrer sa vie à la photographie.

Dix ans après, Cuba est un pays en pleine ébullition. L’engouement que cette île provoque dépasse même celui des années 1950 lorsque La Havane était le centre de gravitation de la Caraïbe. De nombreuses personnalités de la planète se ruent sur l’îIe : de Obama au Pape François, en passant par le patriarche Cyrille, François Hollande ou Matteo Renzi ; de Karl Lagerrfeld à Tilda Swinton, Rihana, Beyonce, Katy Perry, ou Mick Jagger – qui donnât un concert historique dans un pays où longtemps sa musique fut interdite. La liste des voyageurs – célèbres ou anonymes – qui désirent découvrir ou revoir Cuba « avant que ça ne change » est aujourd'hui interminable.

C’est précisément sous ces vents de changements, ou plutôt dans cet ouragan de renaissance, que naît ce projet d’exposition. Après avoir passé deux ans à vivre jour après jour au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris, Pierre-Elie de Pibrac propose au public cubain de découvrir son projet In Situ - Dans les coulisses de l’Opéra de Paris. Ce projet a donné lieu à l’édition d’un Beau Livre publié aux éditions Clémentine de la Féronnière et à plus d’une dizaine d’expositions en France et à l’étranger (USA, Mexique, Italie, etc.). Cette fois-ci, le photographe choisit le pays qui lui a révélé sa passion, et souhaite partager avec ses habitants le résultat de sa rencontre extraordinaire avec l’Opéra de Paris. De plus, Cuba est une terre très marquée par la danse. La Havane possède une compagnie de renommée internationale, encore aujourd’hui dirigée, du haut de ses 92 ans, par l’une des figures majeures de la danse classique, Alicia Alonso.

Conçue avec le soutien du Fonds de Dotation Buchet Ponsoye et d’autres partenaires franco-cubains, l’exposition a été présentée dans le cadre du Mois de la Photo de La Havane et du Festival International de Ballet de cette ville. Inaugurée le 2 novembre 2016, pour une durée de 3 mois, l’exposition a été accompagné d’une série d’activités collatérales mêlant danse et photographie.

RESIDENCE ARTISTIQUE

 Depuis près d’un siècle, l’histoire de Cuba fascine, intrigue et révolte. Avec le Fonds de dotation Buchet Ponsoye, Pierre-Elie de Pibrac a conçu une résidence de création de 8 mois de durée pour retracer le passé cubain, témoigner du présent et se questionner sur l'avenir à travers un reportage sur la production sucrière cubaine.

Le sucre constitue un atout majeur de cette île et est à l’origine de la mixité culturelle et identitaire du pays, il en a dicté la politique d’immigration. Aujourd’hui, 70% des usines sont fermées, les ouvriers et villageois qui dépendaient des raffineries font partis des oubliés du régime. Il ne leur reste plus beaucoup d’options. Durant ce séjour, le photographe a pu plonger dans la vie des familles paysannes cubaines et découvrir la diversité identitaire du pays à travers le métissage du sucre et les slogans révolutionnaires.

Comme résultat de cette résidence, trois séries ont vu le jour (Desmemoria, Guajiros, Silenciar). Cette production a été récompensée avec le Prix Levallois de 2018. 

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PHILIPPE ECHAROUX: AMAZONIA Street Art 2.0

Olivier Ponsoye

LE STREET ART 2.0

Au service de l’Ecologie

Au cœur de la Forêt Amazonienne

Le photographe Philippe Echaroux, créateur du Street Art 2.0,  s‘ associe à l’Association Aquaverde, afin de faire découvrir au monde le désastre humain et écologique que représente la déforestation de l’Amazonie, Poumon de notre planète !

Philippe Echaroux se rendra durant 10 jours,du 8 avril au 17 Avril 2016, au cœur de la Tribu Surui, accueilli par leur chef Almir SuruiPhilippe Echaroux réalisera en Amazonie son Street Art2.0 comme dans chacun des pays où il s’est rendu. Cependant dans des conditions extrêmes !

Avec le Chef Almir Surui il découvrira tout d’abord la tribu et son environnement végétal.

Toujours muni de son appareil photo, Philippe commencera à prendre, avec leurs autorisations, des portraits des différents membres de la tribu.

Puis il définira, avec le chef, les lieux où, le soir, il pourra réaliser ses projections.

Philippe photographiera chacune de ses projections

L’objectif étant de créer une douzaine d’œuvres de Street Art 2.0 novatrices et impactantes. 

Ces différentes photos seront exposées en France et en Suisse, afin de renforcer le message que le Chef Almir Surui promeut à travers le monde.

Durant toute l’immersion de Philippe Echaroux au cœur de l’Amazonie, une caméra suivra les différentes étapes de l’organisation et de la réalisation du Street Art 2.0.

Ce reportage permettra aussi de découvrir la tribu Surui, son environnement, son mode de vie.

La déforestation de l’Amazonie et le travail réalisé par tous les membres de la tribu pour replanter et soigner « le poumon de la planète. 

La Tribu SURUI et le projet PAMINE :

En 2000, les chefs des quatre clans Surui se sont réunis afin de rechercher une solution pour la survie de leur peuple. A cette occasion Almir Surui, Chef du clan Gamebey, élabore son concept afin de sauver l’intégrité de la tribu et son territoire, en utilisant la reforestation comme catalyseur.

Après s’être assuré du soutien inconditionnel de son clan, il propose donc le projet de reforestation “PAMINE” qui sera mis en route par le clan Gamebey. Ce projet est intégré dans un plan global de gestion durable, sur 50 ans, du territoire des Surui élaboré par le chef Almir avec le soutien de l’ONG brésilienne Kaninde. En 2004, le chef Almir se met à la recherche d’une institution internationale, pour le soutenir dans son projet de reforestation,

il rencontre ainsi l’Association Aquaverde…Le projet PAMINE a été entièrement élaboré par les Surui eux-mêmes, selon leur propre philosophie de vie.

Ce projet engage le plus grand nombre de Suruí dans des activités préservant la forêt amazonienne dans toute sa diversité biologique

 

BATERIA

Olivier Ponsoye

About the project

In 1898 was constructed in Havana, Cuba, Batería No. 1, a fortress designed to protect the east coast of the city from a possible attack of The United States. The fortification was never used and stayed abandoned. It has been a while since Batería restarted its functions, but this time protecting Cuban gay men from the hostility of the Cuban heteronormative society.

One of these gay men is Armando José, a man who uses Batería not only as a place to have sex, but also where he can make friends, socialize, to be himself. He goes almost every day and spent there more time than in his own house. He has his own private room, the only one with windows. He had cleaned and made more confortable his own space; a place that even without doors no one else can enter. Armando José dreams with the fortress being reconstructed, clean, painted with bright colors and turned in to some kind of Gay Paradise, where gays and friends could come and have fun with safety. However, the reality is quite bitter: the place is dark and unsafe, and abuses, attacks and murders are commons.

Armando José tells stories about love, fear, violence and sex. Meanwhile, a camera follows the traces left by the men who go to Batería. We are talking about a camera that lives Havana and its socialist monuments and buildings, cross the tunnel and goes through bushes and junkyards until finally arrives to the darkness of Batería. Once we get there we will go with the camera through dark corridors, empty and humid rooms and staircases that take us to places where we can see the see. In the way we will find oxidized military guns pointing to nowhere, abandoned objects and stories written and painted on the walls, that remind us to the primitive paintings found in old caverns. The space itself seems to be telling stories about these men; about the way they made this place their own refuge.

In Exile: The Long Story of a Short Film

Olivier Ponsoye

  • Project Description

    ‘In Exile’ - A 3D animated short film

    1. The Film:

    ● Like many other countries in the world, Moldova is suffering from mass migration of its

    citizens to other countries. People leave in search of a better job and a better future.

    Unfortunately, as a consequence of this phenomenon there are many children left behind by

    young parents who are struggling to get a solid foothold in a new country. These children are left

    in the care of older relatives and often, even to their own devices. Neither of these situations can

    provide the physical and psychological support a young child needs.

    ● With ‘In Exile’ we want to tell the story of these children, through a short glimpse into the life

    of a seven year-old boy. Most importantly we intend to entertain the audience with a beautiful

    and colorful story, which also sends a message. Although, the film is set against the backdrop of

    an unfortunate social reality, it must make for an entertaining and light watch.

    ● The target audience of the film is first of all - the adult demographic who have been directly

    and indirectly hit by the migration phenomenon. Secondly, the adult audience who has not

    necessarily experienced it firsthand, but who can make a difference. And, last but not least, it

    should make for a great watch for children of all ages, because the film relates an important

    moral point regarding family values. Most importantly the film will have no dialogue, which will

    make it instantly accessible to a global audience.

    2. Previous experience:

    ● Over the years, our studio has developed several, 3D animated film and !

    television projects. And has been attempting to find producing partners and financiers to get

    these projects into production. Among these projects is the short animated film - In Exile.

    Otherwise the studio has produced countless animated films for the advertising industry over a

    period of 13 years.

    ● The studio has no partner organizations and is working on all film projects on its own. At the

    end of 2012 the studio has raised just over 7K USD, from private donors (including Buchet-

    Ponsoye), through an online crowdfunding campaign. This has helped tremendously to jumpstart

    the production of the film during 2013. In 2014 the core of the production costs have been

    financed by the SDC (Swiss Agency for Development and Cooperation). Work on the film has

    continued since, and is now nearing completion. Currently the studio is seeking support and

    financing for the completion of production i.e. Music Composition, Sound Design and Sound

    Mastering; and for the promotion of the film through international festivals and other venues.!

    3. About the studio:

    ● Kurilov Group Creative Studio is a video production company created in 2008. The mission

    of the company was the production of 3D animated films, both short and feature length. The

    films would be produced for an international audience using exclusively local talent. Over the

  • course of its existence the studio has engaged also in the production of commercial advertising,

    web-design and branding in order to sustain itself. Since 2012 the studio is attempting to

    complete the transition to full-fledged film production.

    Bottom line:

    We set out to produce an entertaining, heart-felt and emotional 3D animated short film, aimed at an

    international audience, about family values and the importance of being there for your children.

    Objectives:

    ● To raise awareness about the problem of children left behind by migrants and !

    inspire action on behalf of parents who find themselves in this situation, !

    authorities and other organizations.

    ● Stimulate more concrete action on behalf of both the government and the private sector to

    contribute to more care-giving to children living away from parents.

    ● To stress family values and their importance in the social development of the country.

    ● To popularize the idea that home is where the heart is. !

    3. Promotion Plans:

    ● Upon completion of the project, the film is meant for an international festival run. We

    will target around 50 international festivals and hope to get selected for at least 10 to 15

    of them. After the festival run is complete we intend to grant use of the film to NGOs,

    non-profit organizations and government agencies and also encourage local broadcasters

    to air it on their media channels. And lastly, through the festival presence we hope to be

    able to find a distribution partner to help us either produce a limited edition of DVD’s

    and put them on sale in at least one European country or assist us in distributing the film

    online. If successful, all profits from these sales will be reinvested in other cultural

    activities, or will fund the development and hopefully production of a new social film

FESTINA LENTE d'Olivier VINOT

Olivier Ponsoye

Modeste participation à ce projet sympathique développé par le photographe Olivier VINOT. Par sa patience quête de visages de barbus divers il exécute une aubade à la diversité, marquant par la qu'un barbu n'est pas seulement sectaire et partisan d'une religion ou d'une race.

Lorsqu’Olivier débute ce projet, il ne sait pas encore jusqu’où il va le mener.

Satisfait de son parcours professionnel, le photographe se définit humblement comme « répondant aux besoins de façon créative ». Sur chaque projet, il amène pourtant bien plus : sa vision, qu’il souhaite au plus proche de la réalité, et qui décèle « le beau » en chaque personne ou situation.

Début 2015, un projet personnel mûrit dans l’esprit d’Olivier… la réalisation d’une série de portraits, qu’il ambitionne bruts, sans retouche.

Une soif de ressemblance qui naît d’une frustration à évoluer dans un monde où chacun se voit, non pas embelli, mais déformé par une correction numérique ou une mise en scène exagérée, voir exacerbée. Cette version améliorée de nous-même et de nos vies peine à duper notre ego. La société s’y perd, l’euphorie éphémère du partage d’un moment trafiqué vite rattrapée par la réalité. Olivier, qui partage la philosophie humaniste d’Oliviero Toscani « le seul but final de l’art, c’est la condition humaine », souhaite réhabiliter une vérité et au travers de son regard résolument positif, nous démontrer que l’individu dépourvu d’artifice peut être beau, à condition de s’y attarder quelque peu.

Le projet se concrétise en juin par la rencontre de celui qui sera son premier modèle. Benoit est charismatique, un barbu qui « inspire le respect » pourrait-on dire. Olivier est sensible à l’esthétique et à l’échange, à l’humain derrière la barbe. Intrigué, le photographe se documente sur les représentations « des barbus » déjà réalisées… un constat s’impose : ils sont étiquetés! Hipsters ou djihadistes, la plupart du temps. Et pourtant, en 2015, depuis de nombreuses années, et à travers les époques, la barbe est portée par tout un chacun. Parfois en signe d’appartenance à une communauté, mais pas toujours. Tenter de le deviner devient alors un exercice relevant du préjugé. Dans l’esprit d’Olivier le concept s’installe : il photographiera des barbus, sans lui-même n’en sélectionner aucun. L’intention sera de n’exclure personne. Seul le port de la barbe sera déterminant, et qu’importent le style, l’âge, les origines et tout autre critère discriminant.

Le studio photo installé à domicile, il reçoit ses modèles. Même pose, même t-shirt blanc, même décor et même traitement imposé par Olivier : ce qui est perçu comme défaut, rides, cernes… ne sera pas gommé. Le modèle s’aimera sur la photo, ou non, mais l’enjeu est ailleurs. Il acceptera de se confronter à une vision brute de son image, et le public ne saura deviner quel homme il est réellement.

D’abord envoyés par un jeune barbier parisien que l’artiste sollicite, « les barbus » finiront par se présenter spontanément, et en nombre à Olivier, séduits par la démarche et désireux de participer, non plus dans une démarche à but personnel, mais dans l’intention de contribuer à un manifeste.

Les 1000 barbus sont en marche.

L’artiste délaisse toute autre activité pour se consacrer entièrement à sa série, qu’il nommera d’après l’adage qui l’inspire « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez », Festina Lente.

Chaque portrait aura un numéro dédié. Preuve du caractère unique de chacun. Olivier se glisse parmi ses modèles. Son numéro? Un clin d’oeil à La grande question sur la vie, l’univers et le reste

Philippe ECHAROUX: STREET ART 2.0 CUBA

Olivier Ponsoye

Le « Street Artiste 2.0 » Philippe Echaroux,

présente  « Painting Whit Lights »

à l’occasion de la 12éme Biennale de la Havane.

Lundi 18 - Samedi 23 Mai 2015.

C’est grâce à l’aide de l’Ambassade de France de Cuba, de l’Alliance Française de la Havane et du Fonds de dotation  français Buchet Ponsoye ; que Philippe Echaroux fera découvrir son « Street Art 2.0 » lors de la 12éme Biennale de la Havane.

Ce nouveau mode de Street Art 2.0 a été baptisé par Philippe Echaroux

« Painting with lights »

C’est un projet de Street Art novateur et c’est de l’idée de « rendre la lumière » que le projet de Philippe est né :

« Quand tu es photographe, tu captures la lumière tous les jours, Hop, tu la prends et tu ne la rends pas . . .

Il me semblait tellement logique, vu mon métier, d’utiliser cette dernière dans ma démarche de Street Art.Je voulais rendre cette lumière de façon à presque pouvoir la toucher. » ……….

…….« Je voulais proposer un art en accord avec mon éthique, je ne me vois pas imposer mes œuvres ni laisser de trace de mon passage ! C’est pour moi une question de respect des lieux et de leurs habitants. J’ai donc pensé un Street Art éphémère qui ne dégrade pas, basé sur l’outil que je maitrise, la lumière, je l’ai nommé Street Art 2.0 » 

Français né en 1983 ; Philippe Echaroux débute sa carrière comme Portraitiste de Célébrités pour les grands noms de la presse française et anglaise.

Mais c’est dans le Street Art que Philippe exprime pleinement son immense créativité.

Il est l’inventeur, l’étincelle originel du Street Art 2.0, avec son projet Painting With Lights. Un Street Art qui ne laisse pas de trace sur les lieux qu’il occupe, et qui est basé sur son outil favori: « la lumière ».

Street Art 2.0 a vu le jour en Mars 2014 et a déjà été présenté dans 44 pays.

Philippe a remporté en 2008, le concours international de Photo organisé par DIOR.

Avec la collaboration de Roger HERRERA GUTIERREZ, Dominique de SOUSA PINTO, Danislady MAZORRA 

Philippe ECHAROUX: Street Art 2.0 PAINTING WITH LIGHTS

Olivier Ponsoye

« Quand tu es photographe, tu captures la lumière tous les jours, Hop, tu la prends et tu ne la rends pas . . .

Il me semblait tellement logique, vu mon métier, d’utiliser cette dernière dans ma démarche de Street Art. Je voulais rendre cette lumière de façon à presque pouvoir la toucher. » !

Painting With Lights. C’est de cette idée de « rendre la lumière » que le projet est né.

Philippe Echaroux a ensuite pensé un projet en accord avec son éthique et son approche d’un Street Art aux codes novateurs qu’il défend fermement. Il l’a imaginé :

PROPRE

Philippe Echaroux met un point d’honneur à respecter les lieux qu’il occupe de façon éphémère sans laisser aucune trace de son passage.

STREET ART 2.0

Les nouvelles technologies, tant utilisées pour des représentations événementielles, ne sont pas encore réellement exploitées dans le Street Art.

EPHEMERE

« Painting With Lights est comme une chanson jouée en live, il ne dure que peu de temps, et pourtant il reste dans la tête pour toujours .»

Tout à commencé à Marseille avec la mystérieuse réapparition de Zinedine Zidane sur son mur emblématique de « La Corniche »

Le fonds de dotation Buchet-Ponsoye a voulu s'associer au travail de Philippe promouvant une nouvelle approche de l'écriture graphique de rue qui sensibilise les populations jeunes et moins jeunes à une forme "lettrée et figurative" de l'art de la rue par l'utilisation des techniques digitale et numérique.

 

 

 

SOCIETE REALISTE: Fiac hors les murs 2013

Olivier Ponsoye

SOCIÉTÉ RÉALISTE

 

U.N Camouflage, 2013

Impression sur textile

193 drapeaux (150 x 100 cm)

 

Présentée par la Galerie Jérôme Poggi, Paris Avec le soutien de Carolus Advisors, du fonds de dotation Buchet-Ponsoye et Doublet. Fondée en 2004 par Ferenc Gróf (né en 1972) et Jean-Baptiste Naudy (né en 1982), Société Réaliste est une coopérative d’artistes. Pour le quarantième anniversaire de la FIAC, la passerelle Léopold Sédar - Senghor est pavoisée passerelle Léopold Sédar - Senghor est pavoisée de l’oeuvre monumentale de Société Réaliste, U.N. Camouflage. 193 drapeaux, reprenant les couleurs de chacun des Etats membres de l’ONU selon un motif de camouflage, sont hissés à six mètres de haut de chaque côté de la passerelle reliant le Louvre aux Berges de la Seine rive gauche. De l’Afghanistan au Zimbabwe, les 193 drapeaux perdent leur caractère identitaire, tout en restant étrangement familier. Leurs particularismes idéologiques, politiques ou culturels se fondent dans une multitude de formes et de couleurs communes à toutes les nations. La perception de ces emblèmes nationaux se trouble aussi bien visuellement que conceptuellement.

 

 

Société RéalisteU.N. Camouflage (LGBT), 2013Tirage numérique sur tissu opaque prestige 220g, élastique, cordon d'attache, galon or100 x 150 cmEdition de 5 + 2 EA   Ex 1 Collection Olivier PONSOYE

Société Réaliste
U.N. Camouflage (LGBT), 2013
Tirage numérique sur tissu opaque prestige 220g, élastique, cordon d'attache, galon or
100 x 150 cm
Edition de 5 + 2 EA 
  Ex 1 Collection Olivier PONSOYE

Située sur la passerelle Solférino, l’installation U.N. Camouflage de la coopérative d’artistes Société Réaliste regroupe 193 drapeaux, évoquant de manière frappante le parvis d’un bâtiment des Nations Unies. Ferenc Grof et Jean-Baptiste Naudy ont brouillé les emblèmes nationaux en traduisant les symboles et formes des compositions initiales en un motif de camouflage militaire. Seules les proportions de couleurs de chaque drapeau restent inchangées.Dans la continuité de leur travail de détournement des symboles, Société Réaliste remet en question la volonté pacificatrice de la mission des Nations Unies en convoquant un motif propre aux forces armées. Le caractère dissimulateur du camouflage s’oppose à l’idéal de transparence des Nations Unies, introduisant un autre paradoxe. Cette organisation prône une égalité universelle qui se révèle utopique en considérant que tous les pays membres n’y sont pas équitablement représentés. U.N. Camouflage dénonce un état de glaciation géopolitique entretenu par les membres permanents du Conseil de Sécurité. Alors que les enjeux politiques généraux de l’œuvre apparaissent assez rapidement, chaque drapeau à lui seul invite à une réflexion. En respectant l’ordre alphabétique du pavoisement, comme le fait l’ONU, U.N Camouflage permet également au spectateur de reconnaître certains emblèmes qui lui sont familiers. Les couleurs ne résultent pas seulement d’un parti pris artistique : elles sont placées au rang de symbole identitaire d’un peuple. En retraçant l’histoire des pays et les liens étroits qui peuvent les rapprocher, les couleurs renvoient au mythe de la construction nationale.

Dans l’installation, le spectateur peut reconnaître le drapeau chinois par l’éclatement du motif jaune sur
le fond rouge, référence au communisme. Les pays d’Afrique subsaharienne, quant à eux, emploient majoritairement le jaune, le vert et le rouge du drapeau éthiopien, seul pays du continent à n’avoir jamais été colonisé.

Mais si Société Réaliste peut notamment faire écho aux effets plastiques du dripping de Jackson Pollock ou à la réflexion de Jasper Johns sur le drapeau américain en tant qu’icône, U.N. Camouflage se met avant tout au service d’une pensée ironique sur le renversement symbolique des valeurs nationales et onusiennes, proposant au spectateur une lecture critique symbolique, historique et esthétique.

Lola Carrel, Margot Delvert, Laura Izard et Marie Masson
Elèves de l’Ecole du Louvre