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France

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Articles

La Lune Noire: Alexandre ARMINJON

Olivier Ponsoye

Le fonds de dotation Buchet Ponsoye a été heureux de soutenir la production d’oeuvres et la chambre noire du jeune photographe Alexandre ARMINJON, plus jeune nominé en 218 au prix Niepce et finaliste en 2021 du prix du tirage. Roger Herrera Guttierez, administrateur du fonds de dotation a été producteur culturel du projet.

BINIDITTU: mémoire des migrations par Nicola Lo CALZO

Olivier Ponsoye

Soutien à l’édition du fonds de dotation pour Binidittu ou l’homme invisible

Le projet photographique documentaire BINIDITTU s’inscrit dans le cadre d’une recherche plus large sur les mémoires de l’esclavage colonial et des diasporas africaines dans le monde, démarrée en 2010, le projet CHAM.

Binidittu interroge l’invisibilité des Africains migrants en Méditerranée à travers la figure de Benoît Manas- seri, un esclave afro-sicilien, devenu le premier saint noir de l’histoire (1524-1589) sous le nom de Benoît le Maure. Binidittu est une réflexion sur les conditions souvent « invisibles » des Africains migrants et les multiples représentations « visibles » auxquelles ils sont assignés dans la société d’accueil. Cela à partir d’une prospective historique, celle de l’esclavage méditerranéen, un phénomène historique majeur complètement oublié de l’historie officielle.

Le Soutien à la Photographie Documentaire du CNAP, 2018 m’a permis de développer le projet Binidittu, démarré en 2017. J’ai pu réaliser quatre voyages au mois de juin 2017, de juin à aout 2018, de séptembre à octobre 2018 et en janvier 2019 et ainsi compléter la recherche photographique. A ce jour, Binidittu est le premier documentaire photographique jamais réalisé autour du culte de Benoît le Maure.

Benedetto Manasseri est né en 1524 à San Fratello, ville de la province de Messine (Sicile), d’un couple d’es- claves africains, Diana, au service de la famille Larcan et Cristoforo, propriété de la famille Manasseri. Après avoir travaillé comme pasteur, à l’âge de 20 ans, il commença une vie d’ermite à la suite du Frère Girolamo Lanza, jusqu’en 1562 où, par ordre pontifical, il intégra l’ordre des Franciscains et se rendit au couvent de Santa Maria di Gesù à Palerme, où sa réputation comme bienheureux et guérisseur se consolidera jusqu’à sa mort en 1589. De son vivant, sa vénération s’était déjà étendue à toute la Sicile et bientôt à l’Amérique coloniale espagnole et portugaise où elle est encore très présente. En Europe, à l’incroyable renommée qui lui a été attribuée au XVIIème siècle (déjà en 1612, Lope de Vega lui a dédié une pièce : « La célèbre comédie du Noir Saint Rosambuco de la ville de Palerme »), suivit bientôt l’oubli.

Au cours des siècles, à travers une politique d’abolitio memoriae menée par l’Eglise romaine, le culte de Benoît déclina au profit de nouveaux modèles de sainteté. La figure de Benoît fut rapidement considérée comme subversive. En effet, Benoît représentait un modèle proto-abolitionniste qui restituait à l’homme noir sa pleine humanité, jusqu’à l’ériger au statut de saint, au moment où en Europe se construisait l’idéologie de la race et de l’infériorité des Noirs. Bientôt, Benoît, homme noir et africain, disparaitra derrière la figure de/ du “bien aimé” et ensuite de “Saint Benoit Le Maure”. Sa sainteté primera sur l’origine, à tel point qu’au- jourd’hui la plupart des dévots ne voient plus en lui ni un homme noir, ni un Africain.

A l’opposé, depuis le début de la crise migratoire en Méditerranée, la mémoire de Benoît dépasse la dimen- sion religieuse et cherche plutôt à se réapproprier l’identité et l’origine africaine de l’homme derrière le saint. Par le biais d’initiatives locales, elle croise l’expérience des migrants-es africains-es, à qui Benedetto s’offre comme un symbole réactualisé de citoyenneté universelle. À Palerme, carrefour historique de la Méditerra- née, des occasions sont créées pour faciliter la rencontre entre les résidants étrangers, hommes et femmes, arrivés en Sicile, et la population autochtone. Des relations se nouent, transversales en termes de races, de genres et de classes. Des initiatives sont proposées aux migrants par des associations hétéroclites telles que Nottedoro, Porco-Rosso, Donne de Benin City, Mediterraneo Anti-razzista et Arte-Migrante. Le Maire de Palerme a fait de Benoît un véritable enjeu politique en l’élevant au rang de symbole de la paix sociale, à l’encontre du populisme et de la politique anti-migrants menée par le gouvernement italien.

Un fossé semble néanmoins exister entre les Africains migrants et la population autochtone, y compris les dévots. Les populations issues de l’immigration sont confrontées à un certain isolement et à une exclusion des corps politique, économique et social. Nombreux sont les ghettos à voir le jour en marge des grandes plantations agricoles, transformant ces hommes et ces femmes en personnes invisibles.

Le projet photograhique Binidittu repose sur une dialectique qui se veut à la fois symbolique et réelle : d’un coté le culte de Benoit avec ses différentes manifestations sociales et religieuses, et de l’autre les multiples expériences des Africains migrants.

L’apport des études anthropologiques a été déterminant dans le choix du sujet. Mais c’est surtout une fois sur place, à travers la rencontre de personnes (artistes, chercheurs, associations, institutions, familles), que je comprends ce qui m’intéresse et à travers quel angle et avec quelle perspective je souhaite le raconter. Mes photographies prennent forme au fur et à mesure des rencontres et/ou des amitiés que j’ai nouées avec les personnes que je photographie. La narration repose sur plusieurs niveaux de lecture et stratifications : mes photographies, mes capsules sonores et vidéo, ainsi que des représentations historiques telles des cartes, des gravures, des objets collectés par moi même. Il s’agit pour moi de restituer la complexité et l’ambigüité de mes sujets, leur relation au temps présent et historique, leur relation à l’espace physique, politique et social dans lequel je les photographie.

L’héritage de Benoît Manasseri renvoie à une présence aussi bien qu’à une absence, une figure historique majeure, autant célébrée en Amérique Latine qu’elle est oubliée et effacée en Europe. Comment en est-on arrivé à cet oubli en Occident et de quelle manière cela peut nous renseigner sur l’invisibilité des migrants-es africains-es vivant aujourd’hui dans la Méditerranée ? Autant de questions auxquelles le projet photographi- que Binidittu a souhaité répondre.

Nicola Lo Calzo

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CUBA TALKS

Olivier Ponsoye

CUBA TALKS

Auteurs : Laura Salas Redondo, Jérôme Sans

Année : 2018

 

 

Cuba Talks est le premier livre d’envergure explorant la scène artistique contemporaine cubaine depuis les années quatre-vingt. A travers une série de textes et d’entretiens explorant les démarches de trente artistes issus de deux générations différentes, Cuba Talks dresse un large panorama signifiant d’un contexte créatif encore complexe à appréhender. 

 

C’est en croisant leurs deux visions – internes et externes à la culture cubaine – que Laura Salas Redondo et Jérôme Sans ont sélectionné les artistes réunis dans ce livre. Autant de personnalités à qui il est donné d’entendre la voix. Au-delà de la mise en lumière d’une communauté de créateurs, leurs approches singulières démontrent une effervescence artistique unique qui résonne au-delà des frontières de Cuba. 

 

Le livre, de plus de 300 pages, sera illustré d’une importante sélection d’œuvres, créant un volume exceptionnel dédié à l’étude et à une meilleure compréhension d’une scène artistique encore méconnue à l’échelle internationale.

Cuba Talks offre un nouveau regard sur une scène plurielle et résolument engagée dans le débat de la culture cubaine et internationale contemporaine. 

 

 

ARTISTES : 

 

Abel BARROSO, 1971, Pinal del Río

Tania BRUGUERA, La Habana, 1968

Alejandro CAMPINS, 1981, Manzanillo

Elizabet CERVIÑO, 1986, Manzanillo

Iván CAPOTE, 1973, Pinar del Río

Yoan CAPOTE, 1977, Pinar del Río

Los Carpinteros (Dagoberto RODRÍGUEZ, Caibarién, 1971 & Marcos CASTILLO, Camagüey, 1971) 

Celia & Yunior (Celia GONZÁLEZ, 1985 La Habana & Yunior AGUIAR, La Habana, 1984) 

Susana PILAR, La Habana, 1984

Leandro FEAL, 1986, La Habana

Diana FONSECA, La Habana, 1978

Carlos GARAICOA La Habana, 1967

Flavio GARCIANDIA, Caibarién, 1954

Osvaldo GONZÁLEZ, 1982, Camagüey

Hamlet LAVASTIDA, La Habana 1983

Glenda LEÓN, 1976, La Habana

Alexis LEYVA (a.k.a. KCHO), Nueva Gerona, 1970

Reynier LEYVA NOVO, (a.k.a. Chino), 1983, La Habana

Luis LÓPEZ-CHÁVEZ (a.k.a. Chinito), 1988, Manzanillo

Carlos MARTIEL, La Habana, 1989

Yornel MARTÍNEZ, 1981, Manzanillo

Adrian MELIS 1985, La Habana

José MESÍAS, La Habana, 1990

José PARLA, Miami, 1973

Michel PÉREZ (a.k.a. El Pollo), Manzanillo, 1981

Eduardo PONJUAN , Pinar del Rio, 1956

Wilfredo PRIETO, 1978, Sancti Spiritu

Lazaro SAAVEDRA, La Habana, 1964

René Francisco RODRÍGUEZ, Holguín, 1960

José YAQUE, 1985, Manzanillo

REGLA - Nicola Lo Calzo

Olivier Ponsoye

Le Fonds Buchet Ponsoye a contribué à l’édition du livre Regla, recueillant le résultat du travail photographique de Nicola Lo Calzo sur les espaces de résistance et l’afrohéritage à Cuba.

A Cuba, le mot regla est polysémique. C’est le nom de la ville portuaire de Regla, située à la périphérie de la Havane, considérée comme l’un des centres religieux les plus importants. Regla fait également référence aux trois religions afro-cubaines majeures que sont la Regla de Ocha ou Regla de Ifá, plus connue sous le nom de Santería, la Regla de Palo, et la Regla Abakuá. En espagnol commun, regla signifie la règle, le principe, le précepte ou la loi, et par métonymie, à Cuba le vocable désigne le régime cubain. Cuba a deux visages. Le premier est connu du grand public, c’est le visage de la Révolution cubaine, le visage du mythe, de la Patrie… Le second visage de Cuba est souterrain, silencieux, secret, invisible à la plupart ; il prend la figure de sujets singuliers, de Cubains ordinaires, de la masse de travailleurs qui, une fois rentrés chez eux après une journée de devoir patriotique, quittent le « Nous » de la nation pour retrouver le « Je » de leurs différences, de leurs particularismes, de leurs imaginaires multiples et contradictoires.   

Cette expression du « Je » doit beaucoup à la culture afro-cubaine, née au cœur de la plantation esclavagiste, comme réponse de survie et de résistance à la barbarie. Au cours de son histoire, le legs africain, en dépit de la violence du régime colonial, a été transmis de génération en  génération au sein d’espaces confinés, autorisés ou non : le barracon (le quartier des esclaves à l’intérieur d’une exploitation agricole), le palenque (une communauté d’esclaves marrons réfugiés dans les forêts) et lecabildo, (une confrérie autorisée de Noirs aux marges des centres villes). Avec le démantèlement du système colonial, les barracones et les palenques perdirent progressivement de l’importance, en faveur de la tradition urbaine des cabildos, dont est issue la plupart du patrimoine afro-cubain contemporain.  

C’est ainsi que, cent trente ans après l’abolition de l’esclavage, les comparsas du Carnaval, la Regla de Ocha, la Regla de Palo Monte, la société secrète Abakuá, sont restées des pratiques religieuses et séculières toujours très vivantes à Cuba. Ils sont des espaces sociaux de résistance et de contre-pouvoir qui puisent leurs origines dans les luttes d’émancipation des esclaves et pour l’abolition de l’esclavage au XIXème siècle.   Parallèlement aux mystiques afro-cubaines et maçonniques qui, à ce jour, ne portent pas ouvertement de discours identitaire ou politique, le mouvement hip-hop, importé des États-Unis à Cuba au début des années 90, participe aussi de façon inédite à la création d’un espace de liberté pour les nouvelles générations.   

A travers quatres voayges entre 2015 et 2016, le projet REGLA interroge, par-delà les contradictions et les discontinuités propres à chacun de ces acteurs sociaux, les connexions existantes entre l’exercice de la liberté dans la Cuba contemporaine et les stratégies de résistance et de survie des africains esclaves ou libres au temps de la colonisation. Il inscrit également, dans une perspective historique, le rôle fondamental joué par les afro-descendants dans l’élaboration de ces espaces marginaux de liberté qui contribuent sensiblement à la définition de la société cubaine contemporaine.

Nicola Lo Calzo

In Situ à la Havane: Exposition et résidence du photographe Pierre-Elie de Pibrac

Olivier Ponsoye


En 2007 Pierre-Elie de Pibrac réalise un voyage à Cuba qui s’avérera être une révélation. Sous le charme de ce pays antinomique, ce jeune étudiant de 24 ans fera de l’appareil photographique son outil d’expression par excellence et décidera ainsi de consacrer sa vie à la photographie.

Dix ans après, Cuba est un pays en pleine ébullition. L’engouement que cette île provoque dépasse même celui des années 1950 lorsque La Havane était le centre de gravitation de la Caraïbe. De nombreuses personnalités de la planète se ruent sur l’îIe : de Obama au Pape François, en passant par le patriarche Cyrille, François Hollande ou Matteo Renzi ; de Karl Lagerrfeld à Tilda Swinton, Rihana, Beyonce, Katy Perry, ou Mick Jagger – qui donnât un concert historique dans un pays où longtemps sa musique fut interdite. La liste des voyageurs – célèbres ou anonymes – qui désirent découvrir ou revoir Cuba « avant que ça ne change » est aujourd'hui interminable.

C’est précisément sous ces vents de changements, ou plutôt dans cet ouragan de renaissance, que naît ce projet d’exposition. Après avoir passé deux ans à vivre jour après jour au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris, Pierre-Elie de Pibrac propose au public cubain de découvrir son projet In Situ - Dans les coulisses de l’Opéra de Paris. Ce projet a donné lieu à l’édition d’un Beau Livre publié aux éditions Clémentine de la Féronnière et à plus d’une dizaine d’expositions en France et à l’étranger (USA, Mexique, Italie, etc.). Cette fois-ci, le photographe choisit le pays qui lui a révélé sa passion, et souhaite partager avec ses habitants le résultat de sa rencontre extraordinaire avec l’Opéra de Paris. De plus, Cuba est une terre très marquée par la danse. La Havane possède une compagnie de renommée internationale, encore aujourd’hui dirigée, du haut de ses 92 ans, par l’une des figures majeures de la danse classique, Alicia Alonso.

Conçue avec le soutien du Fonds de Dotation Buchet Ponsoye et d’autres partenaires franco-cubains, l’exposition a été présentée dans le cadre du Mois de la Photo de La Havane et du Festival International de Ballet de cette ville. Inaugurée le 2 novembre 2016, pour une durée de 3 mois, l’exposition a été accompagné d’une série d’activités collatérales mêlant danse et photographie.

RESIDENCE ARTISTIQUE

 Depuis près d’un siècle, l’histoire de Cuba fascine, intrigue et révolte. Avec le Fonds de dotation Buchet Ponsoye, Pierre-Elie de Pibrac a conçu une résidence de création de 8 mois de durée pour retracer le passé cubain, témoigner du présent et se questionner sur l'avenir à travers un reportage sur la production sucrière cubaine.

Le sucre constitue un atout majeur de cette île et est à l’origine de la mixité culturelle et identitaire du pays, il en a dicté la politique d’immigration. Aujourd’hui, 70% des usines sont fermées, les ouvriers et villageois qui dépendaient des raffineries font partis des oubliés du régime. Il ne leur reste plus beaucoup d’options. Durant ce séjour, le photographe a pu plonger dans la vie des familles paysannes cubaines et découvrir la diversité identitaire du pays à travers le métissage du sucre et les slogans révolutionnaires.

Comme résultat de cette résidence, trois séries ont vu le jour (Desmemoria, Guajiros, Silenciar). Cette production a été récompensée avec le Prix Levallois de 2018. 

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PHILIPPE ECHAROUX: AMAZONIA Street Art 2.0

Olivier Ponsoye

LE STREET ART 2.0

Au service de l’Ecologie

Au cœur de la Forêt Amazonienne

Le photographe Philippe Echaroux, créateur du Street Art 2.0,  s‘ associe à l’Association Aquaverde, afin de faire découvrir au monde le désastre humain et écologique que représente la déforestation de l’Amazonie, Poumon de notre planète !

Philippe Echaroux se rendra durant 10 jours,du 8 avril au 17 Avril 2016, au cœur de la Tribu Surui, accueilli par leur chef Almir SuruiPhilippe Echaroux réalisera en Amazonie son Street Art2.0 comme dans chacun des pays où il s’est rendu. Cependant dans des conditions extrêmes !

Avec le Chef Almir Surui il découvrira tout d’abord la tribu et son environnement végétal.

Toujours muni de son appareil photo, Philippe commencera à prendre, avec leurs autorisations, des portraits des différents membres de la tribu.

Puis il définira, avec le chef, les lieux où, le soir, il pourra réaliser ses projections.

Philippe photographiera chacune de ses projections

L’objectif étant de créer une douzaine d’œuvres de Street Art 2.0 novatrices et impactantes. 

Ces différentes photos seront exposées en France et en Suisse, afin de renforcer le message que le Chef Almir Surui promeut à travers le monde.

Durant toute l’immersion de Philippe Echaroux au cœur de l’Amazonie, une caméra suivra les différentes étapes de l’organisation et de la réalisation du Street Art 2.0.

Ce reportage permettra aussi de découvrir la tribu Surui, son environnement, son mode de vie.

La déforestation de l’Amazonie et le travail réalisé par tous les membres de la tribu pour replanter et soigner « le poumon de la planète. 

La Tribu SURUI et le projet PAMINE :

En 2000, les chefs des quatre clans Surui se sont réunis afin de rechercher une solution pour la survie de leur peuple. A cette occasion Almir Surui, Chef du clan Gamebey, élabore son concept afin de sauver l’intégrité de la tribu et son territoire, en utilisant la reforestation comme catalyseur.

Après s’être assuré du soutien inconditionnel de son clan, il propose donc le projet de reforestation “PAMINE” qui sera mis en route par le clan Gamebey. Ce projet est intégré dans un plan global de gestion durable, sur 50 ans, du territoire des Surui élaboré par le chef Almir avec le soutien de l’ONG brésilienne Kaninde. En 2004, le chef Almir se met à la recherche d’une institution internationale, pour le soutenir dans son projet de reforestation,

il rencontre ainsi l’Association Aquaverde…Le projet PAMINE a été entièrement élaboré par les Surui eux-mêmes, selon leur propre philosophie de vie.

Ce projet engage le plus grand nombre de Suruí dans des activités préservant la forêt amazonienne dans toute sa diversité biologique

 

BATERIA

Olivier Ponsoye

About the project

In 1898 was constructed in Havana, Cuba, Batería No. 1, a fortress designed to protect the east coast of the city from a possible attack of The United States. The fortification was never used and stayed abandoned. It has been a while since Batería restarted its functions, but this time protecting Cuban gay men from the hostility of the Cuban heteronormative society.

One of these gay men is Armando José, a man who uses Batería not only as a place to have sex, but also where he can make friends, socialize, to be himself. He goes almost every day and spent there more time than in his own house. He has his own private room, the only one with windows. He had cleaned and made more confortable his own space; a place that even without doors no one else can enter. Armando José dreams with the fortress being reconstructed, clean, painted with bright colors and turned in to some kind of Gay Paradise, where gays and friends could come and have fun with safety. However, the reality is quite bitter: the place is dark and unsafe, and abuses, attacks and murders are commons.

Armando José tells stories about love, fear, violence and sex. Meanwhile, a camera follows the traces left by the men who go to Batería. We are talking about a camera that lives Havana and its socialist monuments and buildings, cross the tunnel and goes through bushes and junkyards until finally arrives to the darkness of Batería. Once we get there we will go with the camera through dark corridors, empty and humid rooms and staircases that take us to places where we can see the see. In the way we will find oxidized military guns pointing to nowhere, abandoned objects and stories written and painted on the walls, that remind us to the primitive paintings found in old caverns. The space itself seems to be telling stories about these men; about the way they made this place their own refuge.

In Exile: The Long Story of a Short Film

Olivier Ponsoye

  • Project Description

    ‘In Exile’ - A 3D animated short film

    1. The Film:

    ● Like many other countries in the world, Moldova is suffering from mass migration of its

    citizens to other countries. People leave in search of a better job and a better future.

    Unfortunately, as a consequence of this phenomenon there are many children left behind by

    young parents who are struggling to get a solid foothold in a new country. These children are left

    in the care of older relatives and often, even to their own devices. Neither of these situations can

    provide the physical and psychological support a young child needs.

    ● With ‘In Exile’ we want to tell the story of these children, through a short glimpse into the life

    of a seven year-old boy. Most importantly we intend to entertain the audience with a beautiful

    and colorful story, which also sends a message. Although, the film is set against the backdrop of

    an unfortunate social reality, it must make for an entertaining and light watch.

    ● The target audience of the film is first of all - the adult demographic who have been directly

    and indirectly hit by the migration phenomenon. Secondly, the adult audience who has not

    necessarily experienced it firsthand, but who can make a difference. And, last but not least, it

    should make for a great watch for children of all ages, because the film relates an important

    moral point regarding family values. Most importantly the film will have no dialogue, which will

    make it instantly accessible to a global audience.

    2. Previous experience:

    ● Over the years, our studio has developed several, 3D animated film and !

    television projects. And has been attempting to find producing partners and financiers to get

    these projects into production. Among these projects is the short animated film - In Exile.

    Otherwise the studio has produced countless animated films for the advertising industry over a

    period of 13 years.

    ● The studio has no partner organizations and is working on all film projects on its own. At the

    end of 2012 the studio has raised just over 7K USD, from private donors (including Buchet-

    Ponsoye), through an online crowdfunding campaign. This has helped tremendously to jumpstart

    the production of the film during 2013. In 2014 the core of the production costs have been

    financed by the SDC (Swiss Agency for Development and Cooperation). Work on the film has

    continued since, and is now nearing completion. Currently the studio is seeking support and

    financing for the completion of production i.e. Music Composition, Sound Design and Sound

    Mastering; and for the promotion of the film through international festivals and other venues.!

    3. About the studio:

    ● Kurilov Group Creative Studio is a video production company created in 2008. The mission

    of the company was the production of 3D animated films, both short and feature length. The

    films would be produced for an international audience using exclusively local talent. Over the

  • course of its existence the studio has engaged also in the production of commercial advertising,

    web-design and branding in order to sustain itself. Since 2012 the studio is attempting to

    complete the transition to full-fledged film production.

    Bottom line:

    We set out to produce an entertaining, heart-felt and emotional 3D animated short film, aimed at an

    international audience, about family values and the importance of being there for your children.

    Objectives:

    ● To raise awareness about the problem of children left behind by migrants and !

    inspire action on behalf of parents who find themselves in this situation, !

    authorities and other organizations.

    ● Stimulate more concrete action on behalf of both the government and the private sector to

    contribute to more care-giving to children living away from parents.

    ● To stress family values and their importance in the social development of the country.

    ● To popularize the idea that home is where the heart is. !

    3. Promotion Plans:

    ● Upon completion of the project, the film is meant for an international festival run. We

    will target around 50 international festivals and hope to get selected for at least 10 to 15

    of them. After the festival run is complete we intend to grant use of the film to NGOs,

    non-profit organizations and government agencies and also encourage local broadcasters

    to air it on their media channels. And lastly, through the festival presence we hope to be

    able to find a distribution partner to help us either produce a limited edition of DVD’s

    and put them on sale in at least one European country or assist us in distributing the film

    online. If successful, all profits from these sales will be reinvested in other cultural

    activities, or will fund the development and hopefully production of a new social film